Une préparation en amont pour réussir ses études de santé

Si vous êtes un étudiant et que vous décidez de vous orienter dans le domaine de la santé, nous tenons à souligner que ce type d’étude fait partie des parcours les plus longs et les plus exigeants, notamment en ce qui concerne la sélection des profils. Des réformes récentes ayant remplacé les parcours initiaux ont vu le jour. Depuis, les étudiants doivent se retrousser les manches et c’est la raison pour laquelle ils optent très souvent pour une préparation afin d’augmenter leur chance de réussite par la suite. 

PASS et LAS font partis du passage obligatoire pour poursuivre des études de santé 

Depuis quelques années maintenant, lorsqu’il s’agit d’accéder aux études supérieures de santé, les choses ont changé, notamment depuis l’abandon de la PACES. Désormais, il existe 2 voies d’accès différentes. Si une telle mesure a été mise en place, c’est pour répondre à une problématique claire : la possibilité de diversifier les candidats concernant les futurs postes professionnels dans la santé, tout en tentant de maintenir un excellent niveau académique. 

Dans ce contexte, le fait d’opter pour une prépa médecine Besançon, permet d’être préparé et de mettre toutes les chances de son côté. Aujourd’hui, un étudiant a la possibilité d’opter pour le PASS. Rappelons qu’il s’agit d’un parcours ayant été pensé pour accéder aux filières de la santé telles que : 

  • la médecine ;
  • la pharmacie;
  • l’odontologie ;
  • la maïeutique ;
  • la kinésithérapie.

Aussi, il est tout à fait envisageable d’opter pour une LAS. Cette option fait en sorte de combiner une licence traditionnelle en plus d’autres enseignements liés à la santé. En faisant ce type de choix, un élève apprenant aura beaucoup plus d’opportunités par la suite, mais il convient de souligner qu’un tel choix vient complexifier le processus d’orientation ainsi que la préparation. 

Une chose est sûre, ce type de réforme évite d’avoir à redoubler en PASS. Néanmoins, cet aspect est compensé par une seconde chance directement depuis les LAS. Quoi qu’il en soit, il est véritablement nécessaire d’être bien préparé pour se démarquer de la concurrence, et ce, dès la première tentative. 

 

L’importance de disposer d’une préparation spécialisée 

Si l’on se réfère aux statistiques existantes, seul 1 élève sur 5 réussit sa première année d’étude de santé s’il n’est pas préparé en amont. Bien sûr, une telle statistique peut s’expliquer, car de nombreux facteurs rendent la préparation obligatoire si un élève veut avoir la chance de réussir sa première année. 

Le volume de connaissances à assimiler 

Le fait est qu’en première année, un élève doit ingurgiter environ 3 années d’études classiques. Le programme est riche et chargé, et les 3 années d’études sont condensées en 1 seule année universitaire.

De nombreux thèmes et matières sont abordés : 

  • l’anatomie ;
  • la biochimie ;
  • la physiologie.

Autant de sujets techniques nécessitant une approche sérieuse et profonde, ce que l’enseignement secondaire ne garantit absolument pas de fournir. 

La nature des épreuves 

Soulignons le fait qu’elles sont basées sur des QCM à correction négative ou encore des questions à réponses courtes. Afin d’être bien préparé, il convient de s’entraîner rigoureusement. En effet, il ne faut surtout pas paniquer et bien gérer son temps en étant précis dans ses réponses tout en ayant la capacité à relever les pièges. Ce type de compétence ne peut s’acquérir qu’en s’entraînant et qu’en pratiquant de manière intensive. 

L’aspect psychologique 

La pression à subir dans ce type d’étude n’est pas une légende. Le stress est effectivement une réalité qui peut déstabiliser même les meilleurs profils s’ils ne disposent pas d’une préparation en adéquation avec les attentes des écoles. 

Les préparations « Terminale santé » pour optimiser ses chances de réussite 

Pour réussir ces études de santé, rien ne sert de tergiverser : il convient surtout d’anticiper. Si un lycéen est attiré par le domaine médical et qu’il souhaite étudier dans ce secteur si élitiste, il serait bien inspiré d’opter pour une préparation “Terminale Santé”. Concrètement, c’est l’occasion pour lui de mettre le pied à l’étrier et de découvrir de manière progressive ce que représente l’univers des études médicales. Néanmoins, il doit finaliser en parallèle ses études en cours afin de valider son baccalauréat. 

Ne vous y trompez pas, ce type d’approche s’avère avantageuse. C’est une manière pour un élève, de découvrir les matières scientifiques liées aux études de santé. De quoi aussi évaluer son niveau de motivation ainsi que ses capacités d’adaptation pour ce type d’enseignement. Enfin, au niveau de la méthodologie de travail nécessaire, une telle préparation le met dans les meilleures conditions afin de comprendre la réalité du terrain. Il doit s’entraîner effectivement à prendre rapidement des notes, à gérer son temps et à apprendre de nouvelles techniques de mémorisation. 

Le parcours pour devenir médecin 

Avant de toucher le Saint-Graal et d’entrer de plain-pied dans une profession médicale, il faut savoir que la route est longue et qu’elle s’articule principalement autour de plusieurs étapes. Pour un étudiant, il est important d’appréhender cet aspect afin de comprendre comment atteindre leur objectif. 

Au niveau de la première année, concernant d’une part le PASS ou d’autre part le LAS, une première sélection se met en place. L’enjeu est très clair. Chaque étudiant doit démontrer à quel point il est capable d’assimiler un gros volume d’information tout en maintenant un niveau d’excellence.

Les matières étudiées les plus importantes incluent : 

  • les études sur la structure du corps humain ;
  • la compréhension du fonctionnement des organes et des systèmes nerveux ;
  • les mécanismes moléculaires vivants ;
  • l’organisation et les fonctions cellulaires ;
  • l’action des médicaments sur l’organisme.

Si après cette première année, un étudiant est admis en médecine, il entame alors un cursus de 5 années supplémentaires. Ce cursus se trouve divisé en 2 cycles. Ainsi, le premier cycle concerne les 2e et 3e années. Il vise à approfondir l’ensemble des bases scientifiques déjà apprises tout en introduisant la sémiologie. Le second cycle concerne de son côté, le 4e les 5e et les 6e années. Ici, l’apprentissage se concentre sur les cliniques avec des stages obligatoires en hôpital. 

Notons enfin qu’après avoir passé les épreuves nationales, il est possible pour un élève d’intégrer l’internat. Cette étape marque la dernière étape concernant la formation spécialisée. En fonction de la spécialité choisie par l’élève apprenant, la durée d’étude peut varier entre 3 et 5 années. 

Les défis à relever lors de la première année d’études de santé 

Comme nous l’avons souligné au préalable, la première année est véritablement différente des autres. Il est clair qu’il est important de prendre conscience que cette année nécessite une préparation rigoureuse. Le premier choc pour un étudiant est de s’apercevoir que le rythme est particulièrement soutenu. En principe, en une semaine, un étudiant doit être capable d’ingurgiter plus de 35 h de cours. En parallèle, il doit réaliser des travaux dirigés et participer à des séances de révision. Comme vous pouvez le constater, la charge de travail est bel et bien réelle. Dans ce contexte, il est nécessaire de savoir gérer son temps. 

La nature des enseignements 

Lorsqu’un élève passe d’une approche plutôt généraliste en matière de santé à une spécialisation beaucoup plus poussée, il y a fort à parier qu’il se trouve déstabilisé. Il faut dire que les thèmes abordés comme les concepts en biochimie ou en physiologie nécessitent un haut degré de connaissance scientifique ainsi qu’une précision terminologique de haut niveau. Cela, l’enseignement secondaire ne l’exige pas de la même façon. 

L’évaluation par QCM à correction négative 

Là aussi, il s’agit d’un des pièges les plus connus dans le milieu. Si la réponse est erronée, l’examen se veut particulièrement pénalisant et vient obliger les étudiants à repenser leur stratégie. Le fait est qu’il est préférable de savoir quand répondre et quand s’abstenir. Cet aspect est tout aussi important que le fait de connaître la bonne réponse aux questions posées. 

Les avantages de disposer d’un accompagnement personnalisé 

Ne vous y trompez pas, le fait d’être préparé à des études supérieures de santé s’avère particulièrement efficace, bien que cela repose largement sur la qualité de l’accompagnement proposée à chaque étudiant. Il faut savoir que certains établissements sont à même de limiter leurs effectifs. Le fait de disposer de groupes restreints, le plus souvent composés de classes de 25 étudiants, offre un meilleur apprentissage et de meilleures conditions pour les élèves apprenants. 

En parallèle, il est question d’être accompagné de façon personnalisée par des professeurs capables d’identifier ce que sont les réelles difficultés de chacun. De même, nous tenons à souligner le fait qu’un élève pouvant directement interagir avec son professeur favorise le meilleur climat d’apprentissage possible. En toute liberté et de manière décontractée, il est possible de questionner son mentor, de développer des concepts complexes à comprendre en tentant différentes approches. De cette manière, il n’y a plus de place au doute. Une telle émulsion permet effectivement de créer un environnement rassurant pour les élèves, ce qui assure en parallèle de diminuer le stress lié à ce type d’étude. 

Enfin, le domaine de la médecine dispose d’outils numériques ayant transformé les méthodes de préparation aux études de santé. Les plateformes en ligne en sont un parfait exemple, tout comme les applications mobiles spécialement conçues pour les étudiants en médecine donnant accès à des fonctionnalités d’entraînement. 

 

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